lundi 28 janvier 2013

Collateral - Michael Mann (2004)

Synopsis : Max est taxi de nuit à Los Angeles. Un soir, il se lie d'amitié avec une dénommée Annie Farrell, une belle femme procureur montée à l'arrière de son véhicule. Quelques minutes plus tard, c'est au tour d'un homme prénommé Vincent de monter dans le taxi. Un businessman, selon toute apparence, avec un emploi du temps chargé : pas moins de cinq rendez-vous à tenir dans la nuit. Max accepte de lui louer ses services jusqu'au petit matin, en échange de 600 dollars.
Premier arrêt. Vincent entre dans un immeuble. Un coup de feu éclate aussitôt, un corps plonge dans le vide, s'écrasant sur le toit du taxi. Vincent redescend et, sous la menace de son arme, oblige Max à dissimuler le cadavre dans le coffre et à reprendre son mortel périple.
Un chauffeur de taxi, un tueur implacable, cinq "cibles" à éliminer, des agents des stups et une équipe du FBI... Leurs destins se joueront cette nuit...

Avis : Je sais pourquoi je ne regarde plus de film à la TV. Deux coupures, ça casse totalement le rythme du film. Du coup, j'ai décroché après la seconde coupure pub et j'avoue que la scène de la fusillade dans la boite de nuit m'a parue, comment dire, molle et totalement irréaliste. Heureusement, l'intrigue reprend sur les chapeau de roue juste après pour un chouette final. Du coup, je reste sur une note plutôt positive alors que j'ai failli arrêter le film en court de route ! Un bon Michael Mann et un rôle atypique pour Tom Cruise.



dimanche 27 janvier 2013

Je veux seulement que vous m'aimiez - Rainer Werner Fassbinder (1976)

Synopsis : Le jeune Peter purge une peine de dix ans pour le meurtre d’un patron de café. Il raconte son histoire au psychologue de la prison. Peter est attentionné, généreux, serviable, mais timide et écrasé par ses parents...

Avis : J'avais adoré "le monde sur le fil" et j'étais curieuse de découvrir ce film mis en avant à l'UGC cette semaine. Et j'ai été assez partagée. On retrouve bien l'ambiance des films de Fassbinder (cadrage, prise de vues, temporalité) mais l'histoire est cousue de fils blancs et l’utilisation des flashbacks inapproprié. Je ne conseille pas de commencer par ce film pour découvrir le travail de Fassimber mais il vaut le coup d'être vue en regard de l'ensemble de son œuvre...

Renoir - Gilles Bourdos (2012)

Synopsis : 1915. Sur la Côte d’Azur. Au crépuscule de sa vie, Auguste Renoir est éprouvé par la perte de son épouse, les douleurs du grand âge, et les mauvaises nouvelles venues du front : son fils Jean est blessé… Mais une jeune fille, Andrée, apparue dans sa vie comme un miracle, va insuffler au vieil homme une énergie qu’il n’attendait plus. Éclatante de vitalité, rayonnante de beauté, Andrée sera le dernier modèle du peintre, sa source de jouvence.
Lorsque Jean, revenu blessé de la guerre, vient passer sa convalescence dans la maison familiale, il découvre à son tour, fasciné, celle qui est devenue l’astre roux de la galaxie Renoir. Et dans cet éden Méditerranéen, Jean, malgré l’opposition ronchonne du vieux peintre, va aimer celle qui, animée par une volonté désordonnée, insaisissable, fera de lui, jeune officier velléitaire et bancal, un apprenti cinéaste…

Avis :Un film tout en douceur (comme les peintures de Renoir), tout en lumière (comme les peintures de Renoir), tout en lenteur (comme les films de Renoir) qui fait la part belle au fils cinéaste au dépend du père peintre. Une très jolie interprétation du personnage d'Andrée Heuschling (dit Dédé) qui lui rend hommage, elle qui donna le gout du cinéma à Jean et qui fini oubliée par tous.
Je suis contente d'avoir vu ce film, mais je ne pense pas que j'aurai envie de le revoir un jour... Par contre, il m'a donné envie de redécouvrir les films de Renoir.

Petit hommage :
Auguste Renoir

Jean Renoir


mercredi 23 janvier 2013

Pendiente de voto -Carré des jalles (2013)


Présentation : Roger Bernat nous propose de nous glisser dans la peau d’un « élu » d’une démocratie (imaginaire ?) engagé dans un processus de décision. Au sein d’un hémicycle, chaque participant se voit attribuer un numéro et une télécommande, qui va lui permettre de voter « oui » ou « non » aux questions les plus diverses. Chaque vote va influer sur les règles de vie collective en cours dans la salle. Au début, tout le monde a son petit boîtier, c’est un peu cacophonique … Mais que se passe-t-il lorsque le pouvoir du vote est partagé avec son voisin ? Ou avec ses voisins ? A travers ce dispositif malin qui ménage de nombreux temps d’humour, Roger Bernat nous plonge de manière ludique dans les mécanismes de la démocratie et nous invite à exercer nos talents, avérés ou cachés, de leader et de fédérateur…

Avis : Un drôle de moment que ces deux heures passées en compagnie d'une centaine d'autres spectateurs. Ou plutôt acteurs. Difficile de définir ce que nous avons été, tant nous avons à la fois participer, regarder, subi, le déroulement de cette vie citoyenne. Si vous ne souhaitez pas ressortir des questions plein la tête, n'allez pas voir ce spectacle ! On y débat, on oppose ses points de vue, on s'explique, on vote et on se retrouve soit ravie du résultat, soit abasourdi... Nos concitoyens pensent donc comme ça ? votent donc comme ça ? Qui a raison, la majorité ou la minorité ? Bref, un spectacle qui ne laisse pas indifférent...

Site : celui de l'artiste Roger Bernart

dimanche 20 janvier 2013

Alceste à bicyclette - Philippe Le Guay (2013)

Synopsis : Serge Tanneur était un grand comédien, avant de se retirer des feux de la rampe. Depuis trois ans, il vit en solitaire sur l'Île de Ré, passant le plus clair de son temps à sillonner à vélo ce pays battu par les vents. Son confrère Gauthier Valence, dont la carrière est au sommet, se prépare à reprendre 'Le Misanthrope' de Molière, et souhaiterait voir Serge dans le rôle-titre. Mais Serge se montre difficile. Avant de s'engager, il suggère à Gauthier de répéter ensemble pendant une semaine...

Avis : Un film ennuyeux, sans rythme, ou deux acteurs se "branlent" intellectuellement en déclamant du Molière.

samedi 19 janvier 2013

Jenna Fox, pour toujours - Mary E. Pearson (les grandes personnes, 2010)

Quatrième de couverture : "J'étais quelqu'un avant. Quelqu'un qui s'appelait Jenna Fox."
Ainsi reprend la vie de Jenna, 17 ans, amnésique, après un an passé dans le coma. Tant bien que mal, sous la houlette de ses parents, la jeune fille réapprend à être celle qu'elle a toujours été, une enfant adorée, vénérée. Pourtant, très vite, Jenna comprend qu'elle est bien plus que les faits et statistiques qu'on lui fait avaler. Plus que les vidéos qu'on lui fait regarder. Et avec les souvenirs apparaissent des questions, auxquelles personne ne veut répondre... Identité et éthique scientifique sont au coeur de ce roman d'anticipation qui, une révélation après l'autre, devient un thriller haletant...

Avis :  On devine très rapidement de quoi il s'agit. Mais ce n'est pas ce qui est important. Tout le livre repose plutôt sur les dilemmes et les choix que va faire Jenna. L'auteur s'en tire plutôt pas mal, même si le roman traine parfois en longueur. Un bon roman d'anticipation tout de même d'autant plus que ce sujet est très rarement traité dans la littérature de jeunesse.


Une Bande Annonce en anglais (de nombreuses écoles ont travaillé sur ce livre et créer des bandes annonces - A découvrir sur youtube)

vendredi 18 janvier 2013

Germinal - TNBA (2013)


Présentation : Germinal n'entretient à priori aucun rapport avec Emile Zola, mais c’est un titre qui a fait ses preuves. Cette pièce met en scène des individus qui envisagent le plateau comme un espace vierge et fécond, dans lequel tout est à faire, et tout à inventer.Dans Germinal, on refait le monde, mais en se reposant absolument toutes les questions, des lois de la physique aux principes d’interaction sociale. Si on avait la possibilité de repartir de zéro, même à l'intérieur de huit mètres par huit, on ferait comment ?

Avis :  Très chouette spectacle ! Le monde divisé en poc et paspoc est un régal. La tirade anticapitaliste met en lumière notre société et démontre ses travers. Le mélange technologie - découverte fonctionne parfaitement. Le seul bémol réside peut être dans les acteurs qui pourraient être interchangeable tant leur manière de jouer est similaire... Cela reste néanmoins un bon moment de théatre.

Extrait : Antoine Defoort & Halory Goerger présentent leur œuvre.



jeudi 17 janvier 2013

Brothers and sisters - saison 2

Synopsis : À l'occasion de son anniversaire, Kitty rentre au domicile familial, ce qui coïncide avec l'anniversaire de la mort de son père... Toute la famille attend également, avec angoisse, des nouvelles de Justin, parti en Irak. Mais Nora ne trouve pas beaucoup de réconfort auprès de ses enfants accaparés par leur vie et leurs problèmes...

Avis : Bonne série pour tout ceux qui aiment les rapports de famille à la fois orageux et solidaires. A voir la saison 3 en ce moment, sur HD1.

lundi 14 janvier 2013

La part des anges - Ken Loach (2012)

Synopsis : A Glasgow, Robbie, tout jeune père de famille, est constamment rattrapé par son passé de délinquant. Il croise la route de Rhino, Albert et la jeune Mo lorsque, comme eux, il échappe de justesse à la prison mais écope d’une peine de travaux d’intérêts généraux. Henri, l’éducateur qu’on leur a assigné, devient alors leur nouveau mentor en les initiant secrètement… à l’art du whisky ! De distilleries en séances de dégustation huppées, Robbie se découvre un réel talent de dégustateur, bientôt capable d’identifier les cuvées les plus exceptionnelles, les plus chères. Avec ses trois compères, Robbie va-t-il se contenter de transformer ce don en arnaque - une étape de plus dans sa vie de petits délits et de violence ? Ou en avenir nouveau, plein de promesses ? Seuls les anges le savent…

Avis :  Grâce aux incontournables UGC, j'ai enfin pu voir ce petit chef d’œuvre que j'avais loupé à Cannes et ensuite dans les salles l'année dernière. J'adore Ken Loach comme réalisateur parce qu'il ancre toujours ces histoires dans une réalité sociale forte et qu'il déniche souvent de nouveaux acteurs tout simplement fabuleux. Ici, c'est Paul Brannigan qu'il nous fait découvrir et j'avoue avoir un faible pour cet acteur. J'irai voir Under the skin juste pour sa présence dans le casting. Pour un Ken Loach, ce film est extrêmement joyeux et positif. On a beau attendre la tuile qui va transformer ce jolie conte en cauchemar, elle ne vient pas. Et l'on ressort de ce film avec le sourire au lèvres.

Et pour couronner le tout, l'affiche (que j'affectionne tout particulièrement) a été faite par Tomy Ungerer, un célèbre autour de jeunesse dont le livre Jean de la Lune adapté pour le cinéma est actuellement dans les salles obscures !

Bonus : Pour votre plaisir (et surtout le mien), voila quelques photos de Robbie (Paul Brannigan) en supplément.





samedi 12 janvier 2013

Cloclo - Florent Emilio Siri (2012)

Synopsis : Cloclo, c’est le destin tragique d’une icône de la chanson française décédée à l’âge de 39 ans, qui plus de trente ans après sa disparition continue de fasciner. Star adulée et business man, bête de scène et pro du marketing avant l’heure, machine à tubes et patron de presse, mais aussi père de famille et homme à femmes…
Cloclo ou le portrait d’un homme complexe, multiple ; toujours pressé, profondément moderne et prêt à tout pour se faire aimer.

Avis : Un film tout en longueur. Faut dire qu'il dure plus de 2H30. J'avoue ne pas avoir été impressionnée par la prestation de Jérémie Renier, alors que j'avais choisi de voir ce film pour ça. Même si le film tient la route, j'en suis sortie déçue.

Le monde de Charlie - Stephen Chbosky (2013)

Synopsis : Au lycée où il vient d’arriver, on trouve Charlie bizarre. Sa sensibilité et ses goûts sont en décalage avec ceux de ses camarades de classe. Pour son prof de Lettres, c’est sans doute un prodige, pour les autres, c’est juste un "loser". En attendant, il reste en marge - jusqu’au jour où deux terminales, Patrick et la jolie Sam, le prennent sous leur aile. Grâce à eux, il va découvrir la musique, les fêtes, le sexe… pour Charlie, un nouveau monde s’offre à lui.

Avis : Malgré un scénario on ne peut plus classique, on se laisse facilement entrainer dans l'histoire, notamment grâce aux jeux des acteurs (mention toute particulière à Emma Watson que je trouve toujours aussi ravissante). Un bon moment, un joli film, un chouette souvenir.

jeudi 10 janvier 2013

Bannie - Caragh M. O'Brien (Mango - 2011)

Quatrième de couverture : Gaia a quitté l'Enclave, fuyant ses lois cruelles, pour partir à la recherche de sa grand mère dans la Forêt Morte. Mais ce qu'elle y découvre est bien loin de l'asile qu'elle espérait... La jeune fille devra une nouvelle fois puiser au plus profond d'elle-même pour sauver ceux qu'elle aime et briser les interdits.

Avis : J'ai eu du mal à m'immerger dans un monde nouveau (le village de Zile avec ses propres lois) parce que je connaissais déjà Gaia et son histoire et que je supposais que ce second tome serait dans la même veine que le premier. Ce qui se révèlera exact, mais quelques chapitres plus loin. A partir de là, j'ai adoré le livre. Je l'ai même préféré au tome 1, Rebelle, ce qui rarement le cas pour une suite.

La fin du livre amène bien le troisième tome, Captive (dont la sortie en France est prévue pour demain), et qui sera surement un pont entre le monde de Zile et celui de l'Enclave.



mardi 8 janvier 2013

Cinéma Paradiso - Guiseppe Tornatore (1988)

Synopsis : Alfredo vient de mourir. Pour Salvatore, cinéaste en vogue, c'est tout un pan de son passé qui s'écroule. On l’appelait Toto a l'époque. Il partageait son temps libre entre l'office où il était enfant de chœur et la salle de cinéma paroissiale, en particulier la cabine de projection où régnait Alfredo...

Avis :  J'ai eu un coup de cœur pour ce film. Sûrement parce qu'il me rappel mon stage en tant que projectionniste et tous les bons moments qui y sont liés. Mais c'est aussi parce qu'il fait revivre le cinéma d’antan, un moment de partage et de lien pour une communauté. L'interprétation des acteurs y ait aussi pour quelque chose : Toto et son éternel enthousiasme pour le cinéma et Alfredo, bougon, mais tellement paternel avec Toto. Enfin, la musique d'Ennio Morricon qui prend au tripe et qui m'ouvre les portes du cinéma Paradiso à chaque fois qu'elle retenti. (BO a écouter ici)

Extrait :

dimanche 6 janvier 2013

Habibi - Graig Thompson (Casterman - 2011)

Quatrième de couverture : Ancré dans un paysage épique de déserts, harems et bâtiments industriels, Habibi raconte l'histoire de Dodola et Zam, deux enfants liés par le hasard, puis par un amour grandissant. Réfugiés dans l'improbable épave d'un bateau échoué en plein désert, ils essaient de survivre dans un monde violent et corrompu. Seule la sagesse des récits narrés par la jeune femme, issus des Livres sacrés et des traditions orientales, pourra les protéger de l'avidité des hommes.

Avis : Un très bel ouvrage tout de noir et blanc. Les enluminures inspirées de la calligraphie arabe sont magnifiques et foisonnent de détails. le travail de disposition des bulles, des cases, des personnages rende ce très long ouvrage (plus de 700 pages) agréable à lire. Le seul bémol de ce livre (qui est aussi sa principale caractéristique), pour moi qui suis athée, est l'interruption très régulière du récit pour y insérer des passage du Coran et de la Bible.



Une petite vidéo permettant de feuilleter rapidement cet ouvrage et ce rendre compte de son épaisseur.


samedi 5 janvier 2013

Fuir les Taliban - André Boesberg (Thierry Magnier - 2011)

Quatrième de couverture : Quand on croise un talib, ne jamais le regarder dans les yeux. Toujours sortir avec son turban ou son tchadri. Être sans cesse sur le qui-vive. Un tube de rouge à lèvre dans un sac, une sortie en ville sans chaperon (pour les femmes) peuvent vous valoir des coups de fouet ou pire...
Sohaïl apprend tout cela, de force. Lui dont la famille était ouverte, où chaque enfant avait sa chance. Ceux qui résistent sont en danger de mort, il faut partir. Commence alors la fuitev à pied à travers la montagne, puis en train dans des paysages inconnus. Il n'a pas pu dire adieu à son ami Obaïd. Il ne veut pas s'éloigner de son pays. Et son père ? Reverra-t-il son père ? Quelle vie l'attend là-bas, si loin...

Avis : Ce roman, inspiré de l'histoire vécue de Sohaïl Whahedi, m'a beaucoup touché notamment parce qu'il est raconté à auteur d'enfant. C'est à travers ces yeux que l'on découvre la folie des talibans et du mode de vie qu'ils imposent à tous. A travers ces paroles que l'on comprend la difficulté de vivre dans un monde où l'on ne peut faire confiance à personnes. A travers ses émotions que l'on ressent ce que veut vraiment dire être exilé.
André Boesberd a une écriture qui m'a vraiment plus (vous pourrez en juger vous-même dans l'extrait ci dessous). Je lirais avec plaisir ses prochains livres disponible en français. (Pour l'instant seul celui-là a été traduit.)

Extrait :
- J'ai entendu une histoire bizarre au stade, dit Mounir.
- Raconte ! dit Obaïd.
- A propos d'un cadavre...
- Un cadavre ? Quel cadavre ?
Mounir commence à rire.
- C'est trop loufoque !
- Alors, raconte ! crie Obaïd. Tu me rends fou !
- oh oh ! dit Mounir. On transportait un cercueil avec un corps dedans en direction d'Herât. Pour l'enterrer. La voiture est arrêtée à un barrage de taliban. Les soldats veulent qu'on ouvre le cercueil. ça va, je raconte bien ?
- Continue ! grommelle Obaïd.
- Bref, les talibans ouvrent un cercueil, comme je l'ai dit. Et ils se mettent en colère.
- Pourquoi ? dis-je.
- Ils avaient sans doute encore pris quelque chose, je suppose. Ces boucs sont constamment drogués ! Tout tourne autour de la came, dans ce pays !
Les champs de pavot ! me dis-je, en repensant à ce que m'a un jour expliqué mon père. Les taliban gagnent des millions de dollars avec l'opium. Il suffirait de brûler les champs de pavot, et ils se retrouveraient totalement impuissants.
- Continue ! répète Obaïd.
- Les taliban ont trouvé que le cadavre avait la barbe trop courte. Alors...
- Non ?!
- Si ! ils lui ont donné vingts coups de fouet !
Nous éclatons de rire. On reprend notre souffle en même temps, Obaïd et moi. On échange un regard, et hop ! C'est reparti pour un nouveau fou rire. Comme ça fait du bien.

 

Musée de Cluny : le monde médiéval

L'exposition "Art du jeu, jeu d'ans l'art" que l'on peut découvrir jusqu'au 4 mars 2012 au musée Cluny présente toute une collection de jeux antiques dont la plus belle pièce est en photo sur l'affiche ci-dessous.


Ne pas hésiter à prendre le feuillet explicatif en rentrant dans l'exposition. Vous y découvrirez les règles des différents jeux exposés (Jeu du serpent, du palmier, senet, trictrac, échecs, tarots et dés) ainsi que de nombreuses explications supplémentaires sur l'histoire de ces jeux.

Une belle exposition à ne pas manquer.

vendredi 4 janvier 2013

Rebelle - Caragh M O'Brien (Mango 2011)

Quatrième de couverture : Dans le monde de Gaia, il y a les privilégiés, qui habitent derrière le mur de l'Enclave, et ceux, comme elle, qui vivent à l'extérieur. Tous les mois, la jeune fille aide sa mère, sage-femme, à donner à l'Enclave trois nouveau-nés. Mais un soir, les parents de Gaia sont brutalement arrêtés et conduits derrière le mur. A peine ont-ils le temps de lui confier un mystérieux ruban sur lequel est brodé un étrange code...

Avis : Un roman sur l’eugénisme plutôt bien mené. Gaia devient vite attachante. On se met à espérer avec elle que les choses s'arrangent même si ce monde semble complètement sclérosé. Certains rebondissement inattendus rendent l'histoire intrigante. Le deuxième tome (Bannie) figure désormais dans ma PAL (pile à lire).




Voila la Bande Annonce que propose Mango pour ce premier tome de cette série Birth Marked






jeudi 3 janvier 2013

Islands - Brendan Monroe (2011)


Voila un livre que j'ai découvert grâce à Mr_Kochka, un mec féru de bande dessinée. Une dizaine de page suffisent pour nous faire faire un voyage dans l'imaginaire et le rêve, où tout est possible comme caresser un poisson, marcher dans l’immensité de l'univers, et traverser l'espace temps.
Un bande dessinée sympa, très graphique, d'un noir et blanc parfaitement maitriser.
A découvrir ici.

Un second volume vient de paraître.
Si vous êtes intéressée par cet univers graphique, n'hésitez pas à visiter le site de Brendan Monroe.

mercredi 2 janvier 2013

CBBD - Centre Belge de la Bande Dessinée à Bruxelles

Voila le premier et seul musée que nous aurons l'occasion de faire à Bruxelles. Nous avons pu y voir deux expositions temporaires sympathiques (les expositions permanentes ont beaucoup vieilli et sont inintéressantes) :

Dans La Gallery, l'exposition sur les petites gens (De Thomas Campi et Vincent Zabus paru aux édition Lombard en 2012)


Une des grandes expositions permanentes dédiée à la collection "Écritures" de Casterman qui fête cette année ses dix ans.

Ces deux expo m'ont donné envie de lire deux bouquins qui vont très rapidement faire partit de ma PAL (pile à lire) :
- Les petites gens - Campi, Zabus (Lombard, 2012)
- La villa sur la falaise - Collectif (Casterman, 2012) 
- Habibi - Graig Thompson (Casterman, 2012)